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Nouvelles technologies et emploi. À propos d'une étude du BIPE sur l'impact des technologies de l'information et de la communication

Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 263, avr. 2001

Anne de Beer et Gérard Blanc rendent compte ici d’une récente étude réalisée par le BIPE sur l’impact des technologies de l’information et de la communication (TIC) sur la croissance, la productivité et l’emploi.
L’on sait que pendant une vingtaine d’années, les investissements consentis au profit des TIC n’ont pas semblé avoir d’impact important sur la productivité et l’emploi. D’où le célèbre paradoxe de Solow : « on trouve des ordinateurs partout sauf dans les statistiques ». Peut-être était-ce dû au fait, suggèrent les auteurs, que l’introduction de ces technologies exigeait un effort d’adaptation et d’innovation organisationnelle et socioculturelle important qui fut un peu lent.
Selon le BIPE, toutefois, l’impact des TIC, depuis le milieu des années 1990 aux États-Unis, et un peu plus tard en France, semble très nettement positif. Non seulement ces technologies constituent un secteur très dynamique, mais, de surcroît, elles irriguent l’ensemble des activités économiques et jouent donc un rôle d’entraînement majeur vis-à-vis de la croissance, de la productivité et de l’emploi.
Partant de la structure de l’économie française en 1998, le BIPE s’est livré à une estimation de cet effet d’entraînement que pourraient avoir les TIC sur l’économie française à l’horizon 2003. L’article qui suit rend compte brièvement de ces simulations, plutôt prometteuses.

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