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Nouveau souffle pour Galileo. La relance du programme européen de localisation et navigation par satellite

Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 342, juin 2008

Nul ne conteste aujourd’hui l’importance, en particulier stratégique, des systèmes de localisation et navigation par satellite dans le monde. Les États-Unis l’ont compris depuis longtemps, qui ont développé un système efficace – le GPS (Global Positioning System) – largement leader en la matière ; et d’autres puissances (Russie, Chine, Europe) leur ont emboîté le pas ces dernières années. L’Union européenne a commencé à s’intéresser à la question à la fin des années 1990 mais le projet, baptisé Galileo, ne fut officiellement lancé (avec financement et structure idoine) qu’en 2002. L’ambition, au-delà des aspects techniques et industriels, est bien de disposer d’une indépendance véritable en matière de localisation et navigation par satellite, comme l’a montré André Lebeau dans ces colonnes en février 2004.
Depuis, malgré cette ambition affichée, le développement du programme Galileo s’est heurté à de multiples obstacles, notamment politiques et institutionnels, que nous décrit ici Didier Faivre, spécialiste de la question au sein de l’Agence spatiale européenne. Et il a fallu attendre la fin de l’année 2007 pour que soit confirmée cette ambition européenne et que des décisions concrètes voient le jour, au plan à la fois financier et programmatique. Cet article analyse les récents développements qui ont conduit à ce nouveau souffle pour Galileo, rappelant au passage les nombreux enjeux qui s’y rapportent.

#Techniques spatiales