L’histoire des relations du Royaume-Uni avec la Communauté devenue Union européenne n’a jamais été un fleuve tranquille. Forts de liens privilégiés outre-Atlantique avec les États-Unis et d’une économie dont ils ont longtemps estimé qu’elle pesait suffisamment à elle seule, les Britanniques ont intégré l’ensemble européen en traînant les pieds et se sont toujours évertués à en limiter autant que possible les contreparties. Depuis quelques années, comme le rappelle Jean-François Drevet, les Britanniques se sont mis en repli de l’Union et se trouvent désormais à quelques enjambées de la sortie, suite à l’engagement un peu téméraire du Premier ministre conservateur d’organiser, d’ici deux ans, un référendum auprès de ses concitoyens pour décider du maintien ou non du royaume dans l’Union. Comme le montre cette tribune, l’attitude passée d’obstruction politique des Britanniques comme leurs tentatives présentes de revoir la place du pays dans l’Union européenne, ne leur ont pas apporté d’avantages significatifs par rapport à leurs partenaires. Et la perspective d’un Brexit serait sans doute bien plus dommageable pour le Royaume-Uni que pour les 27 autres États membres qui, avec ou sans lui, conserveront une force de frappe internationale.
Les Britanniques peuvent-ils vraiment quitter l’Union ?
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 408, sept.-oct. 2015
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