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Le déficit de main-d'oeuvre scientifique et technique. Amérique du Nord : un écart à combler

Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 155, juin 1991

On constate, depuis quelques années, aux États-Unis comme au Canada, que le nombre de candidats désirant s’orienter vers des filières de formation scientifique et technique tend à décliner, alors pourtant qu’un grand nombre d’entre eux auraient la capacité de faire telles études et, munis de tels diplômes, seraient presque assurés de trouver rapidement un emploi.
La situation au Québec est à cet égard particulièrement saisissante car, si les pouvoirs publics et les entreprises se sont attelés à faire un effort particulier pour remonter leur faible niveau comparatif en matière de développement scientifique et technologique, force est d’observer qu’il souffre d’une pénurie de main-d’oeuvre qualifiée que la désaffection des étudiants vis-à-vis de ces disciplines risque encore d’aggraver.
Mettant en relief le déficit de candidats en des matières où le nombre d’emplois pourtant devrait croître rapidement, Guy Massicotte met non seulement en évidence le risque d’une pénurie croissante de main-d’oeuvre scientifique et technique, mais aussi un phénomène d’autant plus étrange qu’on ne cesse de vanter les progrès en ours dans ces nobles disciplines tout empreinte de modernité.

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