Revue

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La transition du véhicule thermique vers le véhicule électrique

Enjeux sociaux, financiers et environnementaux en France

Le 14 février dernier, le Parlement européen a définitivement voté l’interdiction de la vente de véhicules thermiques neufs au sein de l’Union européenne à partir de 2035, comme prévu depuis juin 2022. Cette interdiction programmée des ventes de véhicules thermiques neufs d’ici 12 ans semble constituer une aubaine pour la diffusion des véhicules électriques en Europe, et en particulier en France où il relevait encore d’un marché de niche il y a 10 ans. Mais la transition vers la mobilité électrique n’est peut-être pas si évidente.

En 2022, les véhicules 100 % électriques représentaient en France environ 13 % des ventes de véhicules neufs pour les particuliers. Depuis 10 ans, le nombre de ces véhicules neufs mis en circulation chaque année a été multiplié par 30. Néanmoins, seuls 300 000 véhicules électriques circulent aujourd’hui en France, soit moins de 1 % du parc automobile. Bien loin donc de l’objectif de trois millions de véhicules en circulation d’ici 2028, instauré par la PPE (Programmation pluriannuelle de l’énergie).

La révolution annoncée du véhicule électrique semble en réalité freinée par différents facteurs, pour certains relativement conjoncturels, pour d’autres beaucoup plus structurants. Cette analyse revient notamment sur trois obstacles potentiellement majeurs pour l’essor du véhicule électrique : leur accessibilité pour le grand public, leur impact sur les finances publiques et leur bilan environnemental.

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#Énergie électrique #Industrie automobile #Infrastructure des transports #Transition écologique