Les 1er et 2 décembre 2022 s’est tenue dans les locaux de Futuribles International la session de formation « Futurs de villes. Les villes et leurs acteurs au défi des transitions », animée par Isabelle Baraud-Serfaty, économiste et urbaniste, directrice d’Ibicity. Comme lors de la session précédente, les différentes interventions ont apporté des éclairages thématiques sur quelques-unes des nombreuses facettes de la ville et de la fabrique urbaine aujourd’hui et demain.
Programme et synthèse des interventions
1er décembre 2022
1. Transition écologique des villes : verdissement des acteurs ou nouveaux acteurs verts ? • Florian Dupont
2. Transition des mentalités : un décryptage à travers les modes de consommation • Fabienne Gomant
3. Transition numérique : les plates-formes numériques auront-elles les clefs des villes ? • Dominique Boullier
4. La géographie des villes au service des transitions : l’exemple des vents en milieu urbain • Mathieu Lucas
2 décembre 2022
5. Les acteurs privés dans les villes de demain • Meka Brunel
6. Les rues de Nantes en 2037 • Virginie Vial
7. Quelles villes mondiales demain ? Une approche par les cartes et la bande dessinée • Charlotte Ruggeri
« Futurs de villes » : le sujet est forcément vertigineux, a fortiori lorsqu’on est dans une période d’incertitudes comme celle que nous vivons. Sans prétention à l’exhaustivité, les différentes interventions, lors de cette formation, se sont attachées à donner des éclairages thématiques sur quelques-uns des nombreux aspects constitutifs de ce qu’est et sera demain la ville.
La première journée s’est articulée autour des transitions qui saisissent les villes et des inerties qui les accompagnent : la transition écologique, la transition numérique et la transition des mentalités. Même si elles ne sont pas même nature, ces transitions se combinent pour modifier en profondeur la manière dont on vivra, habitera, travaillera, se déplacera, consommera, apprendra, jouera dans les villes en 2030 ou 2040. L’approche géographique a permis de discerner, malgré tout, au milieu de ces moteurs de changement, des facteurs de permanence.
La seconde journée a d’abord posé la question des acteurs qui fabriqueront et géreront les villes de demain, et notamment celle de savoir si les frontières traditionnelles, entre secteurs, entre public et privé, marchand et non-marchand, ne sont pas en train de se brouiller. Puis, plus concrètement, a été abordé l’impact de tous ces changements sur la matérialité des villes, en zoomant sur les rues de demain : à quoi ressembleront-elles ? Pour conclure, elle a permis de se décaler du regard « européanocentré » qui prévaut souvent, pour regarder le devenir des villes du point du vue des villes du Sud.