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The future of Big Ed(ucation)

L’éducation supérieure en Angleterre et aux États-Unis n’est-elle pas en train de passer progressivement d’un modèle artisanal à un modèle industriel de production de masse ? Selon Nigel Thrift, vice-chancelier et président de l’université de Warwick en Angleterre, l’augmentation forte du nombre d’étudiants dans le monde, la croissance des budgets de recherche, l’essor des technologies de l’information sont autant d’éléments qui autorisent à penser qu’une véritable industrialisation à grande échelle de l’enseignement supérieur est envisageable, voire probable.

Reste à savoir à quoi pourrait ressembler ce modèle industriel. Il reposera sans doute, nous dit Nigel Thrift, sur des conglomérats public-privé qui prendront le pas sur les universités indépendantes (qui, pour certaines, resteront l’équivalent de ce que sont les restaurants haut de gamme par rapport aux fast food). Les institutions établies pourraient bien se retrouver largement bousculées par de nouveaux acteurs plus agiles. De nombreuses questions demeurent sur les conditions d’émergence de cette industrialisation de l’enseignement supérieur. L’auteur, qui avoue ne pas trouver pas grand attrait à cette perspective, invite dans ce bref article ceux qu’elle ne séduit pas à proposer des alternatives.

Source : Thrift Nigel, « The Future of Big Ed », Worldwise, blog de Chronicle.com, 6 décembre 2012. URL: http://chronicle.com/blogs/worldwise/the-future-of-big-ed/31122?cid=gn&utm_source=gn&utm_medium=en

#Éducation. Formation #États-Unis #Royaume-Uni