Les robots « affectifs » ont la capacité de simuler de l’empathie envers les humains. Il s’agit d’empathie artificielle, dans le sens où le robot n’est pas lui-même en mesure de ressentir des émotions. Cette empathie simulée par des algorithmes se manifeste de différentes façons : par des énoncés verbaux donnant à l’utilisateur le sentiment que le robot comprend ses besoins ; par des mimiques faciales simulant des émotions simples (la joie, la tristesse, l’amusement, etc.). Ces robots soulèvent de nombreuses questions : quels usages peuvent en être faits ? Le public est-il prêt à accepter de tels robots au quotidien ? Du point de vue éthique, comment ne pas confondre le robot avec l’humain ? A contrario, comment ne pas réduire l’être humain à un robot ? Au niveau juridique, quel est le statut du robot ? Les robots devraient-ils avoir des droits ?
Le robot-compagnon phoque Paro – © National Institute of Advanced Industrial Science and Technology (AIST)
L’usage de robots affectifs
L’empathie artificielle ouvre des perspectives thérapeutiques pour les personnes âgées. Le robot peut devenir un compagnon divertissant, comme Paro (photo ci-dessus). Concernant les robots assistants, comme RomÃ...