Le ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie vient de publier un document mettant en avant des hypothèses sur la croissance attendue du nombre de ménages en France à l’horizon 2030, et son impact sur la demande potentielle de logements.
Le scénario s’appuie sur des hypothèses assez conservatrices : fécondité et solde migratoire stables entre 2012 et 2030, évolution tendancielle de la mortalité et des comportements de cohabitation. Ce que le document rappelle d’ailleurs dans sa dernière phrase : « Les chiffres doivent toutefois être utilisés avec prudence. Il ne s’agit pas de prévisions mais de projections. Elles sont basées sur des hypothèses sur lesquelles l’incertitude reste importante, et les divers scénarii inscrivent les chiffres dans une fourchette assez large. »
Ces projections aboutissent au nombre de 235 000 ménages en plus par an en moyenne entre 2012 et 2030. Les calculs prennent ensuite en compte « l’évolution de la proportion de logements vacants et des flux de renouvellement du parc, pour aboutir à une demande potentielle comprise entre 300 000 et 400 000 logements par an en moyenne d’ici 2030. À titre de comparaison, 400 000 logements ont été construits en 2011, et il s’agissait d’un chiffre record.
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