À quelques jours d’intervalle, un groupe de travail de France Stratégie [1] et l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) [2] ont publié leurs conclusions et recommandations en matière d’intelligence artificielle (IA), net signe d’une prise de conscience de la gravité du sujet. Les rapporteurs de l’OPECST, Claude de Ganay (député Les Républicains) et Dominique Gillot (sénatrice socialiste), ont présenté le résultat d’un an d’investigation. Ce très riche document de référence, à présent disponible en ligne, analyse nombre de travaux, notamment deux rapports européens, un britannique, trois américains demandés par la Maison Blanche.
|
GANAY Claude (de), GILLOT Dominique, « Pour une intelligence artificielle maîtrisée, utile et démystifiée », OPECST (Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques), mars 2017, 273 p. 
Ambition japonaise Le rapport de l’OPECST note (p. 121) que le Japon a mis en place une réflexion officielle sur les questions éthiques qui ne sont pas soulevées en Chine [1]. Le sous-titre du Livre blanc japonais montre sur quelles techniques le Japon concentre son attention et son ambition : « Défi vers la société ultra-intelligente réalisée par l’IoT [Internet des objets], le big data et l’intelligence artificielle- pour que le Japon soit un précurseur mondial ». On lira utilement à ce sujet les notes de l’ambassade de France au Japon. A.-Y.P. [1]. Uehara Kumiko, « Livre blanc 2016 du Japon sur la science et la technologie », France Diplomatie, 13 juillet 2016. URL : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/diplomatie-scientifique/veille-scientifique-et-technologique/japon/article/livre-blanc-2016-du-japon-sur-la-science-et-la-technologie ; État des lieux sur l’intelligence artificielle au Japon, rapport... |
