L’ADEME (Agence de la transition écologique) et le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) ont conduit en 2020 une démarche de prospective intitulée « Imaginons ensemble les bâtiments de demain ». Cette réflexion a abouti à un ensemble des matériaux accessible sur le site dédié, dont quatre scénarios à l’horizon 2050 et 22 fiches variables. Ces dernières sont réactualisées et publiées, chaque mois, sous forme de Repères sur le site de Futuribles [1].
Synthèse
Depuis fin 2020, les évolutions essentielles sont les suivantes :
- Des tensions sur les prix et sur la disponibilité des ressources, dans le respect des enjeux environnementaux lors de leur extraction, ont fait prendre conscience que la disponibilité en quantité de matériaux à coûts maîtrisés n’était plus garantie sur le long terme.
- La course au bas carbone pour les matériaux et produits implique de plus en plus d’acteurs et se généralise avec la mise en application de la première étape de la Réglementation environnementale RE2020. Le bilan carbone devient un facteur important de compétition entre les filières, des filières historiquement dominantes sont concurrencées et doivent se réinventer.
- L’économie circulaire prend une place croissante dans les réflexions et les expérimentations se multiplient. Mais la place qu’elle prendra à terme est incertaine.
- Les industriels poursuivent leur démarche de technicisation des produits afin de maintenir leurs marges ; plusieurs d’entre eux voient dans la transition énergétique et environnementale une réelle opportunité pour développer leur marché.
- Les matériaux biosourcés* et la frugalité continuent à être portés par des acteurs diffus et pionniers**, mais ils sont rejoints par des acteurs majeurs des matériaux ou de la promotion, qui y voient à la fois des marchés porteurs et un moyen de répondre aux tensions sur les prix et la disponibilité des produits.
*Les matériaux biosourcés sont issus de matière organique renouvelable d’origine végétale ou animale.
**« Manifeste pour une frugalité heureuse et créative dans l’architecture et l’aménagement des territoires urbains et ruraux », lancé le 18 janvier 2018. URL : https://frugalite.org/manifeste/. Consulté le 14 avril 2023.
Pourquoi est-ce important pour le bâtiment et l’immobilier ?
Les caractéristiques des matériaux, produits et équipements du futur seront déterminantes pour appréhender à la fois la forme que prendront les bâtiments et leur capacité à continuer à abriter les activités humaines tout en relevant les défis de demain.
Ainsi, il est demandé aux matériaux, produits et équipements de répondre à de nombreuses demandes simultanées qui auront également des impacts sur l’évolution de la filière de construction-rénovation. Il est possible de citer par exemple : la réduction de l’impact environnemental, la santé et le confort des utilisateurs, l’adaptation au changement climatique, la circularité des usages, la recherche de matériaux plus locaux, la réindustrialisation européenne, le développement de systèmes très performants permettant d’ajouter de nouvelles fonctions aux bâtiments (exemple des panneaux photovoltaïques et des stockages associés…), l’effectivité et la pérennité des performances annoncées…
Rétrospective
En 2020…
En 2020, l’analyse rétrospective que nous faisions des matériaux produits et équipements dans le cadre de l’étude prospective Imaginons ensemble les bâtiments de demain faisait apparaître les points suivants :
- L’histoire du bâtiment est celle d’une complexification croissante des matériaux entrant dans sa conception, et de la multiplication des produits et équipements qui circulent entre pays dans un marché mondialisé.
- Sur les 30 dernières années, on constate une amélioration globale de la performance énergétique des équipements et des produits, avec l’écriture de nouvelles règles de l’art qui apportent des solutions techniques de rénovation. Le bilan carbone des produits de construction se généralise.
- Dans la dernière décennie, ont également émergé des politiques publiques spécifiques aux ressources du bâtiment, structurées autour de la gestion des déchets dans le BTP (bâtiment-travaux publics), puis s’élargissant en introduisant la notion d’économie circulaire. Les stratégies actuelles se déclinent autour de trois objectifs principaux : la substitution des minéraux de construction à forte émission de CO2 par d’autres ressources nationales à faible émission, la réparabilité des équipements et, enfin, le réemploi et le recyclage [2]. Face à des productions pour partie mondialisées, on constate depuis quelques années une forte tendance au développement de produits basiques et locaux, notamment biosourcés.
- Une évolution récente du marché est l’apparition et le développement des équipements connectés et de l’Internet des objets.
- L’impact sanitaire des produits de construction est devenu une priorité depuis plusieurs années. L’amiante en est l’exemple le plus médiatique qui a quelque temps partiellement caché d’autres sujets comme :
- Les débats sur la toxicité du pentachlorophénol et du lindane, employés dans le traitement du bois, des pyréthrinoïdes, antimites, des polychlorobiphényles (PCB), et formaldéhydes, des composés organiques volatils, du toluène et du xylène, les hydrocarbures chlorés…
- L’usage passé des chlorofluorocarbures (CFC) par l’industrie de la climatisation…
- Les activités industrielles à base de chlore.
- Les familles de produits chimiques perturbateurs endocriniens, tels que le bisphénol, les phtalates ou le nonylphénol.
- Les risques liés à l’exposition aux champs électromagnétiques.
Mise à jour 2023
Le bâtiment utilise à la fois des ressources dont le marché est mondialisé comme les métaux, des produits pétroliers et des ressources plus locales, notamment dans les matériaux minéraux. Des tensions fortes sur les prix et sur la disponibilité des ressources mondialisées sont réapparues à l’occasion de la reprise économique post-Covid-19 au second semestre 2020 et de la guerre en Ukraine début 2022. Les matières premières les plus touchées sont les métaux comme le nickel, le fer, l’étain, le cuivre, l’aluminium et le zinc, mais aussi le kaolin et les produits pétroliers. Pour des produits comme le bois d’œuvre et de sciures, les pressions inflationnistes et la volatilité ont été limitées sur les marchés mondiaux.
Évolution du prix des matières premières métaux et bois transformé entre 2017 et 2023 (base 100 = janvier 2017)

Source : données Banque mondiale, « Commodity Markets ». URL : https://www.worldbank.org/en/research/commodity-markets. Consulté le 14 avril 2023.
Indice des prix à la production : évolution des coûts de production des matériaux de construction en France depuis la crise sanitaire (base 100 = 2015)

Source : données Banque mondiale, « Commodity Markets ». URL : https://www.worldbank.org/en/research/commodity-markets. Consulté le 14 avril 2023.
Cette inflation s’est propagée aux marchés des produits de la construction via le prix des matériaux et celui de l’énergie nécessaire à leur transformation. L’impact du coût de l’énergie est très important entre autres pour l’acier, le ciment et la terre cuite.
Les perturbations logistiques liées au redémarrage économique mondial suite à la crise sanitaire ont provoqué des embouteillages logistiques, notamment en Chine, qui se sont traduits par une forte hausse des prix du fret. La normalisation sanitaire plus tardive en Chine a prolongé cette situation, et de nouvelles perturbations ne sont pas à exclure malgré la levée des politiques de confinement. L’activité économique chinoise continuera d’influencer fortement les chaînes de valeur mondiales lors des prochaines décennies.
Les difficultés de recrutement de main-d’œuvre, qui font pression sur les salaires, ont également eu un impact sur les prix et la disponibilité des matériaux produits et équipements.
Ces tensions s’expriment à un moment où la demande mondiale en ressources est importante, portée par trois moteurs : la croissance démographique mondiale, l’urbanisation et les besoins croissants de ressources liés à la transition énergétique [3].
Ces tensions poussent les industriels à définir des stratégies permettant de les gérer aux mieux. Ces stratégies incluent notamment une sécurisation des ressources et la concentration de l’utilisation des ressources disponibles sur les marchés à plus forte valeur ajoutée.
L’analyse des rapports d’activité des grands groupes dans le domaine des matériaux produits et équipements met en évidence l’importance croissante qu’ils donnent à la raréfaction des ressources [4] d’une part, et à l’économie circulaire d’autre part, comme l’une des réponses possibles à ces tensions. L’affichage d’objectifs ambitieux se généralise également dans ces rapports, mais les solutions proposées relèvent encore pour une part importante d’actions de R&D.
En France, la Réglementation environnementale 2020 (RE2020) [5] met tous les acteurs de la construction neuve en tension. En imposant à l’ouvrage des exigences qui intègrent le poids carbone de l’ensemble des matériaux et produits de construction, elle touche tous les fabricants qui les produisent, quelle que soit leur taille. En fixant des exigences qui se renforcent progressivement entre 2022 et 2031, elle les oblige à travailler leurs solutions d’aujourd’hui mais aussi de demain et d’après-demain.
L’environnement (ou au moins l’impact carbone) devient un facteur important de compétition entre les filières dominantes du bâtiment (notamment dans le domaine du béton et des chaudières à gaz).
Du côté des matériaux et des produits de construction
Les pionniers des matériaux biosourcés [6] poussent à la généralisation de ceux-ci et réclament, via une réduction du taux de TVA (taxe sur la valeur ajoutée), que « le durable soit au prix du jetable [7] ». Leur stratégie est désormais aussi adoptée par les grands acteurs du marché.
Des grands acteurs industriels mettent systématiquement à la disposition des acteurs du bâtiment et de l’immobilier des informations sur l’impact carbone de leur produits [8] et sur le développement de produits bas carbone [9]. Ils se mobilisent sur le sujet du recyclage, de l’économie circulaire et de l’utilisation des produits biosourcés [10].
Dans l’industrie cimentière, de nouveaux acteurs se développent en proposant des ciments bas carbone. Les leaders du marché font feu de tout bois pour réduire l’impact environnemental de leurs produits [11] ou se diversifient hors du béton [12].
Le Plan de transition sectoriel de l’industrie cimentière [13] produit par l’ADEME met en évidence des scénarios contrastés d’évolution de cette industrie, qui pourrait réduire ses impacts par des voies très différentes, comme l’illustre le tableau ci-dessous.
Résumé des principaux résultats du Plan de transition sectoriel de l’industrie cimentière en France : niveaux de décarbonation et évolution de la demande

Source : Plan de transition sectoriel de l’industrie cimentière en France. Rapport de synthèse, op. cit., p. 9.
Des grandes entreprises de construction (comme Vinci) s’engagent sur l’utilisation de béton bas carbone [14]. Bouygues Bâtiment sécurise sa filière de fourniture de construction à ossature bois pour atteindre 30 % de sa production en bois [15].
Des promoteurs majeurs intègrent la construction bois, à l’image d’Altarea, qui achète 100 % de l’entreprise Woodeum [16].
Les industriels du verre [17] testent des solutions bas carbone qui s’appuient notamment sur un recyclage des déchets, aujourd’hui encore peu développé pour le verre plat et les fibres de verre [18], qui sont les principaux usages du verre dans le bâtiment.
Du côté des équipements
La course au bas carbone entraîne des changements importants dans les équipements : en particulier, le marché des pompes à chaleur se développe rapidement au détriment de celui des chaudières à gaz.
Les systèmes de gestion technique du bâtiment, qui permettent de suivre ses consommations, vont devenir obligatoire du fait du décret BACS (Building Automation & Control Systems) [19]. Il favorisera donc aussi l’installation d’équipements sobres en énergie et en carbone.
Cette course vers le bas carbone a un impact sur le prix des ouvrages, notamment car elle conduit à changer le type de produits utilisés. Cependant, l’expérience de la mise en place des réglementations précédentes montre que les augmentations sensibles de prix au moment du changement de règles s’atténuent fortement lorsque les produits nouveaux deviennent les nouveaux produits standards.
Multiplication des produits et équipements, et normalisation
Depuis quelques décennies, la production de normes européennes en lien avec les produits et équipements dans les bâtiments a fortement augmenté, afin de répondre aux exigences du principe de libre circulation des produits et équipements et au Règlement produits de construction (RPC). Pour d’autres raisons, ce développement normatif se rencontre aussi au niveau des normes ISO (Organisation internationale de normalisation). Produits et équipements sont souvent, aussi, plus ou moins protégés par des brevets. Ce sont d’abord les intérêts industriels qui guident les démarches correspondantes, bien avant l’intérêt général. Cela permet ainsi de développer des produits très techniques tels que les vitrages électrochromes, de la domotique, des équipements énergétiques…
Face à ces productions pour partie mondialisées, on constate depuis quelques années une forte tendance au développement de produits frugaux et locaux, notamment biosourcés.
Il est à noter qu’au niveau européen, une période de fortes incertitudes sur le fonctionnement de la production normative et l’application du RPC a commencé il y a trois ans. Elle se traduit par un blocage dans la parution des normes et il n’y a pas, à ce jour, de réelles perspectives d’évolution. De plus, des tensions s’observent concernant l’enjeu de maintien au niveau national de la normalisation des techniques de mise en œuvre des matériaux et produits.
Une économie circulaire qui progresse mais dont la place à terme est incertaine
Les tensions sur les ressources, la recherche de solutions bas carbone et, en France, le développement de la responsabilité élargie des producteurs (qui conduit les industriels à se préoccuper de manière croissante du problème de valorisation des déchets) contribuent au développement de l’économie circulaire.
Celle-ci apparaît comme un élément clef dans les rapports d’activité des grands groupes, qui se traduit par différentes actions : recyclage chez les industriels, réemploi chez les entreprises, rénovation de bâtiments existants chez les maîtres d’ouvrage.
La place que pourra prendre l’économie circulaire dans les marchés futurs dépendra cependant fortement de la dynamique de ces derniers. Le rapport d’activité d’ArcelorMittal [20] distingue ainsi :
- les pays où le stock d’acier déjà utilisé et stocké dans les produits est faible (une tonne par personne en moyenne en Afrique, cinq tonnes par personne en Chine) et en forte croissance, où l’économie circulaire ne pourra donc jouer qu’un rôle de complément [21].
- les pays développés, dans lesquels le stock d’acier déjà utilisé et stocké dans les produits existants est élevé (12 tonnes par personne) mais stable, où l’économie circulaire peut jouer un rôle important.
Les Plans de transition sectoriels de l’ADEME [22] mettent en évidence l’impact que peut représenter l’augmentation du recyclage sur la décarbonation des filières de l’acier, de l’aluminium, du verre.
Richesse fonctionnelle des produits / frugalité
L’innovation sur les produits de construction continue, avec un enjeu pour les industriels d’augmenter leurs ventes et leurs marges. La transition énergétique et environnementale apparaît pour nombre d’industriels (Schneider Electric, ArcelorMittal, Saint-Gobain, Legrand…) comme une réelle opportunité. Elle conduit à développer de nouveaux produits à haute valeur ajoutée. Par exemple, le groupe Legrand [23] affiche clairement sa volonté de se concentrer sur les segments de marché à plus forte croissance, qui sont ceux sur lesquels la richesse fonctionnelle est déterminante.
Le concept de frugalité [24] a émergé depuis plusieurs années chez les concepteurs, en particulier chez les architectes, et semble intéresser aujourd’hui de nouveaux acteurs. Des collectivités dirigées par des élus écologistes prennent des initiatives en ce sens, comme le « label frugal » de Bordeaux qui, selon ses promoteurs, « ouvre les chemins de la frugalité alternatifs aux visions technicistes et gaspilleuses en ressources de toutes sortes [25] ».
Mais la frugalité apparaît également chez des promoteurs majeurs. Nexity importe ainsi le concept de bâtiment sans système de chauffage ni système de climatisation [26] développé en Autriche.
Cette recherche de solutions moins technologiques pourrait apparaître comme un moyen nouveau de répondre à un ensemble de demandes adressées aux maîtres d’ouvrage :
- des solutions plus soucieuses de l’environnement ;
- une maîtrise des marges au moment où le coût des produits est instable ;
- une plus grande facilité d’usage via des produits plus simples ;
- une plus grande résilience par rapport aux risques de défaut d’approvisionnement et de panne des systèmes techniques dans des situations perturbées.
Incertitudes majeures
- Évolution des politiques de normalisation : débats sur le « trop de normes », devenir du RPC, alors que depuis plusieurs mois il y a un conflit ouvert entre les organismes de normalisation CEN (Comité européen de normalisation) / CENELEC (Comité européen de normalisation en électronique et en électrotechnique) et la Commission européenne, ce qui peut durablement perturber le marché intérieur.
- Gestion politique de l’évolution des parts de marché des différents systèmes constructifs.
- En dépit de son potentiel de croissance, le bâtiment connaît une grave pénurie de main-d’œuvre, notamment qualifiée.
- Enjeu du professionnalisme des acteurs proposant des innovations, et capacité à vérifier les performances sur le long terme des nouveaux produits et équipements.
- Sensibilisation des ménages aux enjeux climatiques et contrôle effectif des comportements l’éco-délinquance (entreprises peu scrupuleuses proposant des installations non performantes, jamais installées, ou réalisées à des tarifs supérieurs à ceux du marché).
- Disponibilité de certains matériaux en fonction du contexte géopolitique.
- Rôle des assureurs dans l’acceptation (ou non) des nouveaux produits et plus particulièrement d’équipements en réemploi dans les bâtiments neufs.
Quelles hypothèses à 2050 ?
L’analyse menée en 2020 nous avait amenés à identifier deux questions clefs conduisant à trois grandes hypothèses sur l’évolution des ressources économiques des ménages :
- La complexification fonctionnelle des matériaux, produits et équipements se poursuivra-t-elle ou ralentira-t-elle ?
- Les contraintes sur les ressources deviendront-elles un élément majeur pour la définition des matériaux, produits et équipements utilisés demain dans la construction et la rénovation ?
Les évolutions récentes nous paraissent pouvoir être décrites à partir de ces deux questions clefs.
La complexification fonctionnelle se poursuit du côté des équipements (pompe à chaleur, système de gestion technique) mais pourrait se concentrer sur les éléments ayant un impact sur la performance environnementale.
En revanche, pour les produits de construction, la recherche de technicisation pourrait marquer le pas compte tenu du développement de l’économie circulaire, de la frugalité et de solutions bas carbone. Pour autant, les modèles économiques de ces nouvelles approches sont encore largement à définir.
L’hypothèse tendancielle retenue dans la démarche « Imaginons ensemble les bâtiments de demain » début 2022 était celle d’une technicisation des produits dans un contexte de faible tension sur les ressources et de la continuité de la technicisation des produits par les industriels. Cette hypothèse domine aujourd’hui de manière moins nette. Si elle paraît encore présente dans les marchés haut de gamme, elle pourrait être battue en brèche sur les autres marchés dans le cadre d’une recherche de limitation des coûts. In fine, il ne nous paraît plus possible de définir aujourd’hui d’hypothèse tendancielle, compte tenu de la diversité des situations qui se profile.
Schéma synthétique

*Hypothèse tendancielle.

Cette note est l’actualisation de la fiche n° 13, accessible sur ce lien. Inscrivez-vous sur ce formulaire pour recevoir les prochaines mises à jour des notes.
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Les auteurs de cette note ont bénéficié du concours de de Philippe Estingoy (AQC) et Antoine Le Bec (Futuribles). ↑
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Voir SOeS (Service de l’observation et des statistiques), 10 indicateurs clés pour le suivi de l’économie circulaire. Édition 2017, Paris : ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, en charge des relations internationales sur le climat. URL : https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/10-indicateurs-cles-pour-le-suivi-de-leconomie-circulaire-edition-2017. Consulté le 14 avril 2023. ↑
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Voir par exemple Assurer un avenir durable. Document d’enregistrement universel 2021. Rapport financier et développement durable, Paris : Schneider Electric, 2022. URL : https://www.se.com/ww/fr/assets/342/document/319364/2021-document-enregistrement-universel.pdf. Consulté le 14 avril 2023. ↑
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Voir par exemple Rapport annuel intégré 2021-2022, Courbevoie : Saint-Gobain, 2022. URL : https://www.saint-gobain.com/sites/saint-gobain.com/files/media/document/SGRI_2021_FRE_BAT_BD.pdf. Consulté le 14 avril 2023. ↑
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Sur le sujet de la RE2020, voir Lamblin Véronique et Le Bec Antoine, « Durcissement des normes environnementales dans la construction », Note de veille, 20 octobre 2022, Futuribles International. URL : https://www.futuribles.com/durcissement-des-normes-environnementales-dans-la/. Consulté le 14 avril 2023. ↑
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Les matériaux biosourcés sont issus de matières organiques renouvelables d’origine végétale ou animale. Ils comprennent notamment le bois, le chanvre, la paille, la ouate de cellulose… Ces matériaux permettent de stocker du carbone. ↑
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Bertucci Anne-Élisabeth, « Matériaux bio et géosourcés : une pétition pour une TVA réduite », Le Moniteur, 19 janvier 2023. URL : https://www.lemoniteur.fr/article/materiaux-bio-et-geosources-une-petition-pour-une-tva-reduite.2250856. Consulté le 14 avril 2023. ↑
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Voir « Les factures Soprema affichent le Bilan CO₂eq. de la commande », exemple de facture. URL : https://www.soprema.fr/fr/information-empreinte-carbone-sur-facture-exemple. Consulté le 14 avril 2023. ↑
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« Le premier verre bas carbone au monde », Saint-Gobain, News, 13 septembre 2022. URL : https://www.saint-gobain.com/fr/news/le-premier-verre-bas-carbone-au-monde#:~:text=L’empreinte%20carbone%20d’ORA%C3%89,l’esth%C3%A9tique%20ou%20la%20qualit%C3%A9. Consulté le 14 avril 2023. ↑
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Sigot Françoise, « Isonat double sa capacité de production de panneaux isolants », Les Échos, 14 décembre 2022. URL : https://www.lesechos.fr/pme-regions/auvergne-rhone-alpes/isonat-double-sa-capacite-de-production-de-panneaux-isolants-1889247 ; et « Les 4 principaux avantages du biosourcé en un coup d’œil pour vos chantiers », Soprema, dossier thématique. URL : https://www.soprema.fr/fr/article/dossier-thematique/les-du-biosource-pour-vos-chantiers. Consultés le 14 avril 2023. ↑
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Voir par exemple le programme de Lafarge360 « Construire durable ». URL : https://www.lafarge.fr/lafarge-360 ↑
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« Laisse béton ! Ou l’avenir allégé en ciment de Lafarge-Holcim », Les Échos / Investir, 11 mars 2021. URL : https://investir.lesechos.fr/actu-des-valeurs/etudes/laisse-beton-ou-lavenir-allege-en-ciment-de-lafarge-holcim-1849211. Consulté le 14 avril 2023. ↑
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Plan de transition sectoriel de l’industrie cimentière en France. Rapport de synthèse, Paris : ADEME, 2021. URL : https://librairie.ademe.fr/cadic/6492/synthese_pts_ciment_17112021.pdf. Consulté le 14 avril 2023. ↑
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« Le groupe Vinci s’engage à utiliser 90 % de béton bas carbone en 2030 », Le Figaro, 3 juin 2021. URL : https://www.lefigaro.fr/flash-eco/le-groupe-vinci-s-engage-a-utiliser-90-de-beton-bas-carbone-en-2030-20210603. Consulté le 14 avril 2023. ↑
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Defawe Jean-Philippe, « Bouygues Bâtiment France Europe se convertit au bois », Le Moniteur, 6 mai 2021. URL : https://www.lemoniteur.fr/article/bouygues-batiment-france-europe-se-convertit-au-bois.2143664. Consulté le 14 avril 2023. ↑
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Palierse Christophe, « Altarea absorbe le promoteur Woodeum », Les Échos, 21 février 2023. URL : https://www.lesechos.fr/industrie-services/immobilier-btp/immobilier-altarea-absorbe-le-constructeur-bois-woodeum-1908719. Consulté le 14 avril 2023. ↑
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Cottineau Julien, « Saint-Gobain produit du verre plat à zéro carbone », L’Usine nouvelle, 3 septembre 2022. URL : https://www.usinenouvelle.com/article/saint-gobain-produit-du-verre-plat-a-zero-carbone.N2025482. Consulté le 14 avril 2023. ↑
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ADEME, « Mémo d’analyse des enjeux de décarbonation du secteur Verre », in Plan de transition sectoriel de l’industrie du verre en France, Paris : ADEME, 2021. URL : https://librairie.ademe.fr/cadic/5691/memo-pts-verre-2021.pdf. Consulté le 14 avril 2023. ↑
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Site Internet du décret BACS : https://decret-bacs.fr/. Consulté le 14 avril 2023. ↑
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Smarter Steels for People and the Planet. Integrated Annual Review 2021, Luxembourg : ArcelorMittal, 2022. URL : https://corporate.arcelormittal.com/media/bg1n545s/arcelor-mittal-integrated-annual-review-2021.pdf. Consulté le 14 avril 2023. ↑
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Le développement de l’économie circulaire nécessite que l’on dispose d’une quantité de matière à réutiliser importante par rapport aux besoins. Il ne peut donc être que marginal si la croissance de la consommation de matière est importante. ↑
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« Les Plans de transition sectoriels pour décarboner l’industrie lourde française à horizon 2050 : découvrez les derniers livrables », ADEME, 3 décembre 2021. URL : https://agirpourlatransition.ademe.fr/entreprises/demarche-decarbonation-industrie/actualites/plans-transition-sectoriels-decarboner-lindustrie. Consulté le 14 avril 2023. ↑
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Ensemble améliorer les vies. Document d’enregistrement universel 2021, Paris : Legrand (Les Essentiels), 2022. URL : https://www.legrandgroup.com/sites/default/files/Documents_PDF_Legrand/Finance/2022/autres/Legrand_DEU_2021_VDEF_1649343357.pdf. Consulté le 14 avril 2023. ↑
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Le Manifeste pour une frugalité heureuse lancé en 2018 (op. cit.) a reçu en mars 2023 plus de 15 000 signatures. ↑
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Voir le site Internet du projet : https://www.bordeaux.fr/p146878/label-batiment-frugal-bordelais ↑
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« À Lyon Confluence, la frugalité passe par un immeuble sans chauffage ni climatisation », Envies de ville by Nexity, 25 octobre 2022. URL : https://www.enviesdeville.fr/transition-ecologique/batiment-essentiel-lyon-confluence/. Consulté le 14 avril 2023. ↑