L’année 2018, qui comptera très probablement parmi les plus chaudes que la planète ait connues depuis la mise en place des premiers relevés de température, a été marquée par de multiples catastrophes climatiques. La France n’a pas été épargnée : canicule, sécheresse, pluies diluviennes…, ont confirmé la réalité de changements climatiques conséquents, y compris sous les latitudes européennes. Dans un tel contexte et à l’approche de la 24e conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP24), l’importance d’avancer rapidement et concrètement dans la transition écologique ne peut guère être contestée. Mais face aux difficultés constatées de progresser en ce sens aux échelles internationale et nationales (dont témoignent les difficultés de mise en œuvre de l’accord de Paris de 2015 ou la démission récente, en France, du ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot), peut-on espérer avancer un peu localement ? Jean Haëntjens avait déjà souligné, en 2015 [1],les actions pionnières de certaines villes en matière de développement durable. Il revient sur le sujet en montrant comment, à travers le monde entier, des villes de toute taille adoptent et mettent en œuvre des politiques résolument proactives pour répondre à l’urgence écologique.
[1] « Les villes et le climat, quelles visions ? », Futuribles, n° 408, septembre-octobre 2015, p. 21-37. URL : https://www.futuribles.com/fr/revue/408/les-villes-et-le-climat-quelles-visions/. Consulté le 18 octobre 2018.
