Revue

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L'écologie dans les plans de relance

En décembre 2008, les pays membres des Nations unies se sont réunis à Poznan, en Pologne, pour renouer avec les grandes lignes de la lutte contre le réchauffement climatique établies depuis le début des années 1990 lors du sommet de Kyoto. L’idée est restée la même : trouver les moyens technologiques, législatifs et financiers aptes à réduire les émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique. Lors de ce dernier sommet, de nombreux doutes ont été émis quant à la faisabilité et à la pérennité de la lutte contre ces émissions. Mais contre toute attente, la crise financière ne semble pas signer la fin des projets environnementaux.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon, voit dans la crise financière une opportunité pour investir dans un « avenir vert », mettant en avant le besoin d’un Green New Deal. La relance devrait être tant économique qu’écologique, dans la mesure où seule la rencontre entre ces deux domaines serait capable, d’une part de créer les conditions d’une reprise et d’une croissance durable, et d’autre part d’être compatible avec les objectifs de lutte contre les gaz à effet de serre.

La relance écologique est un phénomène mondial qui suscite aujourd’hui autant d’espoirs que de critiques. Cette note d’alerte montre quelle est la place de l’écologie dans la plupart des plans de relance économiques mis en œuvre pour répondre à la crise, précise les instruments utilisés par ces Green New Deals, ainsi que la portée et les limites de cette relance écologique.

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