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Le Sommet mondial sur la société de l'information. Bilan de Genève et perspectives pour Tunis

Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 312, octobre 2005

Le 21 décembre 2001, l’assemblée générale de l’Organisation des Nations unies a approuvé, par résolution, la tenue d’un sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), en deux étapes. La première étape s’est déroulée à Genève, du 10 au 12 décembre 2003 ; la seconde étape doit se tenir à Tunis du 16 au 18 novembre prochain. La mise en place du SMSI entérine, en un sens, l’essor pris depuis plus d’une dizaine d’années par les technologies de l’information et de la communication dans nos sociétés. Le sommet vise aussi à faire de ces technologies un vecteur de développement pour tous les pays.
Jean-François Soupizet, qui travaille depuis longtemps sur la société de l’information au sein de la Commission européenne, nous présente ici les objectifs et enjeux du SMSI. Dans un premier temps, il dresse le bilan de la première phase (Genève 2003) : après un rappel des difficultés de la négociation et des clivages qui sont apparus, il présente la déclaration de principes de Genève et le plan d’action qui l’accompagne ; il liste également les questions reportées à la seconde phase (financement de la lutte contre la fracture numérique et gouvernance d’Internet).
Puis l’auteur nous présente les enjeux du sommet de Tunis, à savoir : consolider les acquis, traduire les principes en actions, résoudre le problème du financement de la lutte contre la fracture numérique et avancer sur la gouvernance d’Internet (autrement dit sur le suivi de l’évolution et de l’utilisation du réseau). Quelles que soient les réponses apportées par cette seconde phase, de nouvelles discussions internationales suivront et prolongeront la réflexion du SMSI sur la société de l’information.

#Information #Internet