Le nouvel ordre éducatif mondial. À propos de l'ouvrage dirigé par Christian Laval et Louis Weber "Le Nouvel Ordre éducatif mondial"

Alain Michel analyse ici Le Nouvel Ordre éducatif mondial, ouvrage réalisé dans le cadre de l’IRHESC (Institut de recherches historiques, économiques, sociales et culturelles), l’institut de recherches affilié à la FSU (Fédération syndicale unitaire), centrale syndicale dominante dans l’éducation en France.
Cet ouvrage examine la doctrine affichée par quatre grandes organisations internationales dans le domaine éducatif (Organisation mondiale du commerce, Banque mondiale, Organisation de coopération et de développement économiques, et Commission européenne) et conclut, en substance, que la plupart d’entre elles pèchent par excès d' » économisme  » et ont engagé une certaine  » marchandisation  » de l’éducation.
Reconnaissant la qualité de l’analyse, Alain Michel reprend néanmoins les arguments avancés et relativise cette critique, soulignant, in fine, qu' » accepter de mieux gérer le secteur public avec des outils d’évaluation, de gestion et de pilotage aux divers niveaux de décision […] ne signifie pas vendre son âme éducative au diable d’un utilitarisme sans bornes « .