Dans ce dossier consacré à l’évolution de la productivité, André-Yves Portnoff apporte ici un éclairage différent, visant à relativiser l’importance accordée à la productivité, telle qu’elle est aujourd’hui mesurée à l’aune d’indicateurs économiques. Il entend montrer notamment que tout un pan de la révolution numérique n’est pas pris en compte par les indicateurs de productivité actuels : c’est cette « révolution occultée » (qui d’ailleurs a commencé bien avant la vague numérique), reposant sur des facteurs immatériels, plus qualitatifs que quantitatifs, qu’il présente ici brièvement. Que ce soit en termes de management des ressources humaines, d’organisation interne des entreprises et de gestion de leurs relations externes, de promotion de l’innovation, etc., le numérique offre de multiples opportunités qui ne sont pas appréciées à leur juste valeur dans les indicateurs classiques, alors pourtant qu’elles constituent de réels facteurs de croissance et de bonne santé économique à long terme pour les organisations.
La révolution occultée. Le rôle des facteurs immatériels
© Dizain / Shutterstock
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 417, mars-avr. 2017
Inscrivez-vous à la newsletter
Tous les mois, recevez une sélection de nos dernières publications, des prochaines formations et des événements à venir. Et ponctuellement des informations sur les activités de Futuribles.
Votre adresse de messagerie est uniquement utilisée pour vous envoyer la newsletter de Futuribles et ponctuellement des informations sur les activités de Futuribles. Vous pouvez à tout moment utiliser le lien de désabonnement intégré dans la newsletter. En savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Voir les dernières lettres envoyées.
Futuribles International est un centre de réflexion sur l’avenir.
Ses travaux visent à comprendre les grandes transformations en cours. Ils intègrent la dimension du temps long en insistant sur les marges de manœuvre des acteurs et les stratégies possibles.