La mise en vente de l’iPhone 5 en septembre dernier a suscité beaucoup d’enthousiasme, mais aussi de nombreuses critiques concernant la poursuite de l’obsolescence programmée. La firme à la pomme est en effet accusée, comme d’autres, de pousser les consommateurs à acheter de plus en plus souvent des produits neufs, en remplacement d’autres relativement récents, mais dont la durée de vie a été volontairement « limitée » (matériaux de mauvaise qualité, batterie peu performante, nouveaux accessoires incompatibles…) pour les rendre rapidement inutilisables ou juste « démodés ».
En 2011, 23,6 millions de téléphones neufs ont été vendus en France [1]. La durée de vie moyenne d’un téléphone portable est estimée à 18 mois, et chaque ménage français conserverait trois à quatre téléphones portables inutilisés dans ses placards, soit près de 100 millions d’appareils au total.
Pourtant, compte tenu du prix de vente d’un téléphone seul (en remplacement sans changement de forfait), et du volume croissant d’informations personnelles stockées dans les portables, les propriétaires chercheraient désormais à les conserver plus longtemps. Pour cela, ils recourent de plus en plus à la réparation.
Or, pour réparer un iPhone, il faut compter entre 160 et 211 euros en passant par Apple [2], et parfois encore plus cher chez Samsung [3]. Chez Blackber...