La fin de la guerre froide a marqué le début d’un intense redéploiement des politiques de sécurité et de défense en Occident. Particulièrement dans un pays comme la France qui simultanément rejoint à petits pas l’OTAN tout en militant pour la constitution d’un pilier continental de défense prenant appui sur l’alliance franco-allemande.
À la nouvelle doctrine qui s’esquisse doit correspondre une réforme des armées qui est bien avancée, mais aussi une restructuration des industries d’armement qui passera nécessairement par des alliances, voire des fusions, au niveau européen. Mais, sur cette scène, règne le plus grand désordre, les Européens n’ayant pas vraiment renoncé à leur ambition nationale, ni clairement choisi leurs alliés et n’ayant point en conséquence défini une stratégie industrielle cohérente.
Les industries européennes de défense se trouvent donc en situation de faiblesse, en retard d’une guerre au moins par rapport à celle des États-Unis qui préparent déjà la guerre du futur à haute dose de nouvelles technologies.
France : les industries de défense au pied du mur
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 218, mars 1997
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