Des victoires aux échecs et au go, de premiers acquis dans la conception des voitures sans chauffeur, une accélération de la robotisation de la production dans l’industrie, des inquiétudes sur la pérennité de certaines tâches de documentation ou de traduction dans les services, l’intelligence artificielle prend de plus en plus de place dans notre société. Les investissements se multiplient. Pour se faire une opinion, le public hésite entre la part de fantasme et la part de réalité d’une prise de pouvoir par des entités qu’on ne maîtriserait plus et dont on ne comprendrait même plus le fonctionnement [1].
Pourtant, la lecture d’un article récent de chercheurs de l’université Stanford [2] conduit à penser que la révolution de l’intelligence artificielle pourrait être encore plus profonde que celle que les exemples évoqués au début de cet article laissent imaginer. Il ne s’agirait plus seulement d’assister l’homme dans sa prise de décision ou de lui donner les moyens de se débarrasser de tâches pénibles ou répétitives, mais bien dans certains cas de décider à sa place de ce qui doit être fait et comment. Bienvenue dans la flash organization !
Le principe est simple : il s’agit d...
