La crise actuelle résulte de l’épuisement des technologies sur lesquelles reposait le dynamisme du système productif. Nous entrons dans une ère nouvelle, marquée par une mondialisation de l’économie et un renforcement de la concurrence, notamment par l’entrée en scène de pays qui, sautant une révolution industrielle, sont déjà entrés dans le cycle suivant. La sortie de crise passera par un remodelage profond du système productif autour de l’objectif de compétitivité. D’où la nécessité de développer des activités à fort taux de productivité en s’appuyant sur des mutations technologiques correspondant aux noeuds de filière qui entraîneront par la suite le développement d’activités, en amont et en aval, dont la productivité est moindre mais qui jouent un rôle déterminant.
Nous publierons dans un prochain numéro un autre article d’André Maïsseu sur » les critères concrets de redéploiement des entreprises « .