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L'Unesco à l'aube du XXIe siècle. Les organisations intergouvernementales dans le contexte des années 2000

Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 248, déc. 1999

Plus de cinquante ans après sa fondation, l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) – comme toutes les organisations du système des Nations unies – se trouve confrontée à un monde profondément différent de celui qui l’a vue naître. Malgré la permanence de nombreux problèmes, les changements d’ordre technique, économique, social ou politique qui se sont échelonnés depuis 1946 sont lourds de conséquences majeures pour l’avenir de l’humanité et sont donc appelés à peser fortement sur le rôle et les activités de l’Unesco dans les prochaines décennies.
Consciente de ces enjeux, la Conférence générale, lors de sa trentième version, devait tout à la fois élire un nouveau directeur général et débattre de « L’Unesco au XXIe siècle ». En guise de contribution à ce débat, un groupe de réflexion composé d’anciens fonctionnaires de l’Unesco, le groupe Miollis, a engagé une réflexion sur l’avenir de l’organisation.
Le texte que nous publions ici est une issue de cette réflexion. Son auteur, Michel Batisse, commence par passer en revue les tendances lourdes d’évolution de la planète avant d’esquisser trois scénarios globaux d’évolution: deux scénarios tendanciels libéraux, l’un optimiste, l’autre pessimiste, et un scénario de « développement humain durable et partagé », présenté comme avenir souhaitable.
Il examine ensuite quel rôle l’Unesco pourrait jouer dans la réalisation d’un tel objectif, ce que cela impliquerait au niveau des missions permanentes, des priorités de programme et des principes d’action de l’organisation.

#Développement durable #Organisations internationales #Scénarios