La défaite du champion d’échecs Garry Kasparov devant l’ordinateur d’IBM Deep Blue, en 1997, a souvent été décrite comme celle de l’humanité face à la machine. Thierry Libaert avait déjà analysé cet événement pour Futuribles (n° 228, février 1998), relativisant la portée de cette victoire. Depuis lors, deux matchs revanche homme / machine ont été joués (en 2002 et 2003) et se sont soldés par un résultat nul ; Thierry Libaert prolonge donc ici sa réflexion sur le sujet.
Après avoir montré les spécificités de telles parties d’échecs homme / machine, il souligne que l’amélioration exponentielle de la puissance de calcul des ordinateurs implique, à terme, une inévitable supériorité de la machine sur l’homme dans ce type de jeux de stratégie. Mais cela ne signifie pas, pour autant, la mort du jeu d’échecs. Au contraire, cela pourrait, selon lui, renouveler l’approche des joueurs faits de chair et d’os.
Enfin, il termine sa réflexion sur une analogie entre pensée humaine et calcul informatique, émettant l’hypothèse selon laquelle la conception et l’amélioration technique des ordinateurs échiquéens permettraient de mieux décrypter le fonctionnement du cerveau humain, voire à terme de le mettre en équation.
L'homme en échec, suite et fin
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 292, déc. 2003
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