Les procès se multiplient, aux États-Unis et en Europe, contre des dirigeants d’entreprise accusés de malversation ou, plus précisément, d’avoir artificiellement gonflé la valeur de leurs actions et d’avoir ainsi trahi la confiance de leurs partenaires.
André-Yves Portnoff, s’appuyant sur des travaux réalisés à Futuribles, rappelle que l’une des responsabilités majeures des dirigeants doit être de maintenir un équilibre entre l’intérêt des actionnaires et celui des autres parties prenantes, clients, employés, fournisseurs… Il souligne combien le capitalisme risque de souffrir de ces pratiques, mues par le seul appât des gains financiers à court terme, et de l’absence d’une éthique collective qui soit garante de valeurs autrement plus importantes pour les performances à moyen et à long terme.
Le capitalisme unijambiste
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 294, février 2004