Revue

Revue

La haute fonction publique internationale

Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 295, mars 2004

Le général Alain Lamballe, qui a exercé de nombreuses hautes responsabilités dans des fonctions éminemment stratégiques au plan international, souligne dans cette chronique de quelle manière les Anglo-Saxons, et les Britanniques en particulier, réussissent à  » truster  » les postes clefs dans les instances internationales, tandis que les hauts fonctionnaires français, en raison aussi bien d’une mauvaise gestion du personnel que d’une formation insuffisante, sont relégués dans des fonctions secondes.
Il montre notamment comment les Britanniques réussissent à s’imposer dans les postes clefs, particulièrement lorsqu’il y a des enjeux stratégiques majeurs, et permettent ainsi aux pays anglo-saxons d’imposer leurs vues sur la gestion des affaires.
En revanche, souligne-t-il, la France pêche par sa politique de gestion du personnel de la haute fonction publique internationale. Personnel qui, au demeurant, au-delà de sa formation initiale, ne bénéficie pas, selon lui, d’un effort de formation permanente suffisant ni, du reste, d’une mobilité adéquate, de telle sorte que, par exemple, les ambassadeurs et les généraux aient toute l’expérience requise pour affronter le phénomène actuel de mondialisation.

#Fonction publique #Organisations internationales