Dans le débat que nous avons lancé sur l’industrie européenne de l’électronique et de l’informatique, le Président du GIEL, écartant tout état d’âme affirme la nécessité d’une Union européenne ferme et réaliste hors de laquelle il n’y aurait pour la France aucun salut.
L’Europe des douze est puissante mais, composée de trop de francs-tireurs, désunie et confrontée à un combat inégal face à des compétiteurs qui ne sont pas soumis aux mêmes contraintes sociales et usent de toutes les armes.
Ne nous laissons donc pas » berner » et soyons réalistes proclame-t-il dans une intervention » musclée » qui constitue en même temps une véritable profession de foi européenne : unissons-nous, et sans concession vis-à-vis de nos concurrents, gagnons ensemble. Cela est encore possible mais attention, dans une minute pourrait sonner le glas de nos espoirs…
Industrie électronique européenne. L'impératif européen
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 162, février 1992