L’Asie du Sud est en plein essor économique mais ses échanges commerciaux terrestres avec la Chine restent encore limités. La présence des chaînes montagneuses de l’Himalaya, de l’Hindu Kush et du Karakoram rend en effet la construction de voies de communications très problématique. Les pays de cette région, avec à leur tête la Chine, accélèrent pourtant depuis quelques années le développement de leurs réseaux de transport terrestres. En plus de routes et de voies ferrées, la construction de gazoducs et d’oléoducs est aussi envisagée.
Alain Lamballe, membre d’Asie 21, présente ici les projets en cours ou à venir d’extension de ces réseaux. Il souligne l’importance économique et stratégique de ces travaux. L’amélioration des liaisons entre la Chine et les différents pays d’Asie du Sud leur permettra en effet de développer leurs échanges commerciaux, qui se font pour le moment surtout par voie maritime. Une évolution à double tranchant pour les pays de la région, explique l’auteur, car ils devront faire face à l’arrivée massive de produits chinois.
Franchir les montagnes en Asie du Sud. Amélioration des infrastructures de transport dans l'Himalaya, l'Hindu Kush et le Karakoram
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 323, oct. 2006