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Et si George Bush avait raison ? La position américaine sur le protocole de Kyoto

Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 286, mai 2003

En décembre 1997, les dirigeants de 168 pays s’engagèrent, à Kyoto, à réduire de 5,2 % d’ici 2012 leurs émissions de gaz à effet de serre, soupçonnées de perturber le climat.
Quatre ans plus tard, les États-Unis se sont retirés de ces accords. Pourquoi ? Pierre Bonnaure tente de nous expliquer la position américaine et de nous montrer que, en définitive, les États-Unis font peut-être plus que les Européens en matière d’écologie…
Laissons George Bush de côté, répond André Lebeau. Nous sommes, pour la première fois, confrontés à un véritable défi planétaire, un défi qui exige de la part de l’humanité qu’elle agisse globalement. Le fait que les États-Unis constituent la première puissance mondiale leur confère un devoir, celui d’agir au service de l’avenir de l’humanité. Il est donc tout à fait regrettable que la défense de leurs intérêts particuliers l’emporte sur la nécessité d’une action globale face aux menaces qui planent sur la planète Terre.

#Climat #États-Unis