En décembre 1997, les dirigeants de 168 pays s’engagèrent, à Kyoto, à réduire de 5,2 % d’ici 2012 leurs émissions de gaz à effet de serre, soupçonnées de perturber le climat.
Quatre ans plus tard, les États-Unis se sont retirés de ces accords. Pourquoi ? Pierre Bonnaure tente de nous expliquer la position américaine et de nous montrer que, en définitive, les États-Unis font peut-être plus que les Européens en matière d’écologie…
Laissons George Bush de côté, répond André Lebeau. Nous sommes, pour la première fois, confrontés à un véritable défi planétaire, un défi qui exige de la part de l’humanité qu’elle agisse globalement. Le fait que les États-Unis constituent la première puissance mondiale leur confère un devoir, celui d’agir au service de l’avenir de l’humanité. Il est donc tout à fait regrettable que la défense de leurs intérêts particuliers l’emporte sur la nécessité d’une action globale face aux menaces qui planent sur la planète Terre.
Et si George Bush avait raison ? La position américaine sur le protocole de Kyoto
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 286, mai 2003