De sa conception première à sa concrétisation sous la forme d’un ouvrage de plus de 800 pages, le projet de Gildas Simon lui a forcément fait vivre de grands moments de doute. Mais il peut être légitimement satisfait et fier de l’œuvre réalisée avec ses 150 collaborateurs – géographes, historiens, démographes, sociologues, anthropologues et politologues – venus d’horizons géographiques les plus divers.
Le constat originel tient au fait que la migration internationale mobilise de plus en plus fortement les esprits : ceux du grand public, universellement et profusément informé des effets les plus macabres de cataclysmes naturels et de conflits plus ou moins récurrents (déplacements massifs de populations, crises de réfugiés, épurations ...