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De Lisbonne (1755) à Harrisburg (1979)

Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 28, nov. 1979

Le tremblement de terre de Lisbonne, en 1755, a été l’occasion d’un débat parmi les intellectuels de l’Europe des Lumières dont l’enjeu, assurément, dépassait les victimes : comment concilier la bonté de Dieu avec un tel cataclysme naturel ? Voltaire publie des poèmes sur le Désastre de Lisbonne, puis Candide pour s’en prendre à Pope et à Leibniz qui soutiennent que tout est bien dans le meilleur des mondes possibles. Et Rousseau répond à Voltaire pour expliquer que la source du mal physique, non moins que du mal moral, ne peut-être cherchée que « dans l’homme libre, perfectionné, partant corrompu » : après tout, ce n’est pas la nature qui a « rassemblé là vingt mille maisons de six à sept étages » ; si les habitants s’étaient dispersés ou logés plus légèrement, « on les eût vus le lendemain à vingt lieues de là, tout aussi gais que s’il n’était rien arrivé » (2)
#Catastrophes #Changement technologique #Philosophie

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