Depuis le début des années 2000, les entreprises utilisent des « serious games » (jeux sérieux) dans le domaine des ressources humaines, que ce soit pour former leurs cadres à des situations délicates de management ou pour tester des candidats lors de processus de recrutement [1]. En les faisant jouer sur écran, ils peuvent apprendre de nouvelles compétences ou l’on peut mesurer leur aptitude à certaines situations de travail. Par la suite, des jeux d’un genre nouveau ont été développés pour sensibiliser les citoyens aux questions environnementales [2]. Aujourd’hui, le serious game se répand de façon très rapide d’un secteur à un autre, et fait son entrée dans le secteur de l’audit, mais aussi dans la gestion des risques et des crises, de la santé ou encore l’explication des politiques publiques. Quels sont les récents exemples de nouveaux usages des jeux sérieux et que nous révèle cette tendance ?
Les nouveaux usages du serious game
Récemment, le serious game a fait son entrée dans le domaine de l’audit. L’Association française de normalisation (AFNOR) propose ainsi des serious games pour préparer la réalisation d’un audit, réacquérir les bons réflexes et maîtriser les points de vigilance. Disponible pour huit formations, le modèle AFNOR de serious game se décline pour l’audit de service, l’audit de production et l’audit fournisseur [3].
Le serious game connait aussi de nouveaux développements dans la gestion des risques et des crises. Virtual IT et la SNCF avaient mis au point un jeu pour sensibiliser les contrôleurs à la conduite à tenir en cas ...