Les sujets familiaux sont à l’ordre du jour. Les mutations familiales sont à l’honneur. Les tendances à l’œuvre sont tout de même à relativiser. En grandes masses, 7 enfants sur 10 vivent avec leurs deux parents, 2 enfants sur 10 en famille monoparentale et 1 sur 10 en famille recomposée. Ces résultats, établis pour 2011, sont en réalité très proches de qui était observable en 2006, voire même en 1999.
Il est, curieusement, difficile de suivre statistiquement les évolutions familiales. Il en va certainement de problèmes techniques pour mesurer les situations complexes. Il en va également d’enquêtes successives qui ne sont pas exactement comparables [1].
Depuis une trentaine d’années, l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) publie des chiffres sur les structures familiales, en distinguant familles traditionnelles, familles monoparentales et familles recomposées. De nombreuses considérations interdisent à l’INSEE, gardien légitime de la rigueur statistique, de se permettre des approximations, aussi valables puissent-elles être. L’institut invite à prendre garde aux rapprochements entre les enquêtes ...
