On a longtemps déploré que la comptabilité nationale ne tienne compte que des échanges marchands, non des biens et services gratuits, et pas davantage des » externalités » négatives, non en conséquence du patrimoine naturel, de sa protection et de sa valorisation, ou des atteintes qu’il subissait du fait des activités humaines.
De cette préoccupation là sont issues plusieurs initiatives plus ou moins avortées ou réussies. Parmi celles-là, se trouve la production par l’Institut français de l’environnement (IFEN) qui, à l’instar d’autres initiatives nationales et européennes, propose un » état de l’environnement » publié tous les quatre ans sous une forme plus ou moins attractive ou technocratique.
Thierry Lavoux a analysé pour Futuribles la version 2006 du rapport de l’IFEN sur l’environnement en France. Il en dresse ici une brève analyse en en montrant à la fois les vertus et les limites.
Sur l'environnement en France. À propos du rapport de l'IFEN, L'Environnement en France, édition 2006
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 327, fév. 2007