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Pollution, réchauffement climatique : des conséquences inattendues

Fin avril 2019, plusieurs départements de Bretagne sont placés en alerte rouge, pour cause de pollution de l’air aux particules fines. Classées comme cancérigènes pour l’homme depuis 2013 par le Centre international de la recherche sur le cancer, ces particules seraient responsables de la mort de 1,3 million de personnes dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans les pays émergents comme dans les pays développés. Cela en fait la source de pollution la plus dangereuse pour l’organisme humain. Plus généralement, les citadins des villes polluées sont plus susceptibles de souffrir de problèmes respiratoires, de cardiopathie ou de cancer du poumon que ceux vivant dans des villes où l’air est plus propre. Or d’ici 2050, 68 % de la population mondiale devrait résider dans une zone urbaine, d’après les Nations unies. Et d’après l’OMS encore, 9 individus sur 10 respirent fréquemment de l’air dangereusement pollué.

Si ces conséquences de la pollution de l’air sont bien connues, d’autres pourraient avoir été occultées ou sous-estim...