Face à la vague de terrorisme qui frappe la France, à l’angoisse de ceux qui craignent que la violence en Algérie enflamme nos banlieues, il est naturel que la priorité soit donnée aux préoccupations sécuritaires.
Mais celles-ci ne sauraient constituer, affirme Bernard Stasi, l’essentiel de la politique française à l’égard de l’Algérie et des Algériens. En effet, « s’il n’appartient pas à la France de faire ou de défaire les gouvernements algériens (…), il est de son devoir d’encourager l’avènement d’une Algérie nouvelle, respectueuse de la démocratie.
L'Algérie au coeur des passions françaises
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 202, oct. 1995