Revue

Revue

La zone du CCG face à la crise

Depuis 2003, les six monarchies du Conseil de Coopération du Golfe arabe (CCG) 1 ont été les premières bénéficiaires des prix record du pétrole. Cette montée leur a permis d’enregistrer des taux de croissance économique élevés. Mais, en 2012, la dégradation de l’économie mondiale devrait exercer des pressions à la baisse sur les cours du brut et ralentir la croissance de la zone CCG.

Les atouts

Les réserves du sous-sol

La zone du CCG couvre actuellement 40 % des réserves mondiales de pétrole et 25 % de celles de gaz naturel. Au cours de la dernière décade, les prix ont été multipliés par trois, tirés par les limites de la capacité de l’offre et la forte demande des pays émergents. D’après Oil and Gas International, les réserves prouvées de pétrole en barils dans le CCG seraient réparties de la manière suivante: Arabie Saoudite : 200 milliards, Kuwait : 50 milliards, EAU (Émirats arabes unis) : 60 milliards, Qatar : trois milliards pour le pétrole et 25 trillions de m3 pour le gaz, Oman : huit milliards.

PIB et production pétrolière dans la zone CCG

mbj : milliards de barils par jour
Source : FMI (Fonds monétaire international).

Une forte croissance

En 2011, la croissance des pays du CCG a été de 8 %, réalisée grâce à la hausse des cours de pétrole ainsi que la compensation de la baisse de l’offre libyenne. Le PIB non pétrolier a progressé de plus de 5 % ; alimenté par la progression de 20 % des dépenses...