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La Part inconstructible de la Terre. Critique du géoconstructivisme

Analyse de livre

Dans ce livre, Frédéric Neyrat a pour double objectif de faire la critique des discours qu’il appelle constructivistes et de proposer, à partir d’une vision inconstructible de la Terre, une nouvelle manière d’envisager les relations entre l’homme et la nature. L’originalité de son travail réside d’une part dans l’élaboration et l’analyse critique du géo- et de l’éco-constructivisme, et d’autre part dans sa proposition d’une nouvelle forme d’écologie, l’écologie de la séparation.

NEYRAT Frédéric, « La Part inconstructible de la Terre. Critique du géoconstructivisme », Seuil, Anthropocène, mars 2016, 368 p.

L’ouvrage s’articule en trois parties. Dans un premier temps, F. Neyrat définit le géoconstructivisme, qu’il présente comme le « discours vorace qui fait de la Terre la proie consentante d’une conquête intégrale » (p. 10). Ce discours poursuit le fantasme que la Terre, dépassée par le pouvoir techno-industriel de l’homme, doit être reprise en main par l’homme tel un maître omnipotent. Présentée ainsi, la Terre peut donc être reconstruite, reformée au moyen de nos technologies modernes. Il n’est guère étonnant que cette doctrine soit défendue par tous les fervents de la géo-ingénierie, convaincus qu’il faille commencer un monitoring de la Terre à l&rsq...

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