Le « progrès » de la médecine s’est généralement accompagné d’une socialisation et d’une prise en charge institutionnelle des problèmes liés à la vie et à la mort. Nicole Schwartz distingue différentes phases dans ce processus depuis le stade du tabou jusqu’à la phase de législation. Portant son attention sur les problèmes d’eugénisme et d’euthanasie, elle relève un certain nombre de tendances actuellement observables outre-Atlantique et dresse différents scénarios permettant d’éclairer le débat qui devrait naturellement s’instaurer sur ces problèmes dont l’aspect moral ne saurait être éludé.
Euthanasie et dépistage génétique
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 13, jan.-fév. 1978