La conclusion d’un accord international sur la limitation du réchauffement climatique, lors de la conférence de Paris en décembre 2015, va largement dépendre de la volonté de grandes puissances comme les États-Unis d’accepter de limiter leurs émissions de gaz à effet de serre et donc leur consommation d’énergies fossiles.
Même s’il est loin de tout régler, l’accord signé, en octobre dernier, par les États-Unis et la Chine qui s’engagent à diminuer leurs émissions de CO2, les premiers de 26 % à 28 % d’ici 2025 (par rapport à 2005), et la Chine « vers 2030 », va dans le bon sens.
Compte tenu du « poids énergétique » des États-Unis, il est intéressant de connaître la position de l’opinion publique américaine sur l’avenir énergétique du pays. U...