Une note de l’INED 1 le confirme : « durant la décennie 1990-2000 […] une zone de décroissance naturelle s’étend sur presque tous les pays anciennement socialistes ». Au cours de la décennie suivante, la décroissance s’est accentuée dans la plupart des pays déjà touchés et en a gagné d’autres. « En Europe de l’Est et du Centre, la migration a réduit la population en moyenne de près de 11 % dans 16 pays anciennement socialistes », notamment dans les trois pays baltes, la Pologne, l’Ukraine, la Biélorussie et la Roumanie 2.
Population au 1er janvier 2010 (en milliers)
D’après cette note, entre 1990 et 2009, le taux d’accroissement naturel (pour 1 000 individus) est passé de 1,8 à -0,2 en Estonie, de 1,2 à -3,4 en Lettonie et de 4,6 à -1,6 en Lituanie.
Le cas le plus préoccupant est celui de la Lettonie, dont le nombre d’enfants par femme est passé de 1,9 à 1,3 en 30 ans, soit un taux ...