Beaucoup de nos pratiques, de nos gestes quotidiens sont en train de changer rapidement et
pour les acteurs de l’offre, la relation avec le client, l’administré, le citoyen s’en trouve
modifiée, déplacée dans le temps et l’espace. Le téléphone portable, les autres terminaux
mobiles, les accès fixes et mobiles à Internet, mais aussi le développement du « sans
contact » sont les vecteurs de cette transformation.
Elle est en train de faire émerger de nouvelles pratiques : les lieux et les horaires sont moins
prédictifs des activités. Urbanistes, administrations et acteurs économiques doivent en tenir
compte.
L’autre conséquence est la montée de modèles économiques innovants et l’obsolescence
d’organisations, de stratégies jusqu’à présent viables.
L’un des enjeux majeurs, c’est de savoir quels acteurs domineront les filières qui émergeront
d’une situation où chaque « citoyen-consommateur » sera toujours connecté non seulement
dans les lieux fixes privés et professionnels, mais dans les situations de mobilité tout au long
de la journée.