L’énergie éolienne a réalisé une véritable percée dans le mix électrique de bon nombre de pays puisqu’elle représente 6 % de la capacité de production mondiale d’électricité (4 % pour le solaire). En France, la production d’électricité par la filière éolienne (uniquement terrestre pour l’heure) a dépassé pour la première fois 20 térawattheures (TWh) en 2015, soit 3,7 % de la production nationale. Six parcs éoliens offshore doivent être construits au large des côtes françaises du Tréport, et des îles d’Yeu et de Noirmoutier (d’une puissance proche de 500 mégawatts [MW] chacun).
La plupart des scénarios énergétiques tablent sur une forte montée en puissance de la production électrique par des filières renouvelables, en particulier l’éolien. Ainsi, le scénario le plus volontariste de l’AIE (Agence internationale de l’énergie), compatible avec les objectifs de la lutte contre le réchauffement climatique, fait-il l’hypothèse d’une croissance annuelle de 8,6 % de la production mondiale d’électricité éolienne (essentiellement terrestre) à l’horizon 2040 : elle serait de 5,5 % pour l’Union européenne et de près de 10 % pour la Chine qui serait le premier producteur mondial d’électricité éolienne.
La montée de la production de l’éolien a été rendue possible par la réduction des coûts de fabrication des éoliennes et des progrès techniques réalisés pour les turbines. L’avenir de la filière dépend beaucoup de la poursuite de cette baisse des coûts. Un rapport récent, publié en septembre 2016 dans Nature Energy, de plus...
