Selon les Nations unies, les villes n’occupent aujourd’hui qu’environ 2 % de la surface de la planète, mais elles sont responsables de 80 % des émissions mondiales de CO2, et de 75 % de la consommation mondiale d’énergie .
Mais les villes constituent aussi, très souvent, une division géographique et politique idéale pour lutter contre le réchauffement climatique (transports, gestion des terres, des activités économiques…). Elles peuvent notamment se fixer des objectifs plus ambitieux que ceux affichés au niveau national : le maire de Londres souhaite qu’en 2025, les émissions de CO2 de sa ville soient inférieures de 60 % à celles de 1990, alors que le gouvernement britannique s’est fixé la même cible pour l’horizon 2050… La concentration de population propre aux villes permet aussi des innovations technologiques dont les bénéfices seront environnementaux, économiques et sociaux pour la ville.
Une précédente note d’alerte s’était d’ailleurs intéressée aux écoquartiers , ces quartiers censés être construits et fonctionner avec un impact minimal sur leur environnement.
Cette note d’alerte propose d’analyser des cas de villes mondiales ayant choisi de mettre en place des mesures pour limiter, voire diminuer, l’impact environnemental de leurs activités. Elle s’efforce de présenter de manière non exhaustive les actions imaginées par certaines de ces villes et d’analyser ainsi quelles sont leurs marges de manœuvre mais aussi leurs limites.
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