Alors que la communauté internationale se réunit à Doha, au Qatar, pour lancer la deuxième phase du protocole de Kyoto, trois rapports du PNUE (Programme des Nations unies pour l’environnement), de la Banque mondiale et de l’OMM (Organisation météorologique mondiale) confirment la dégradation rapide de la situation climatique mondiale.
Selon le PNUE, les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) ont augmenté de 20 % depuis 2000 [1]. Elles sont désormais supérieures de 14 % au niveau qu’elles devraient atteindre en 2020 pour limiter le réchauffement climatique à 2 °C d’ici 2100.
Une évolution confirmée par l’OMM, qui constate qu’entre 1990 et 2011, le forçage radiatif de l’atmosphère par les gaz à effet de serre (responsable du réchauffement climatique) a augmenté de 30 %, dont 85 % à cause du CO2 [2]. En 2011, la concentration atmosphérique mondiale ...