Après plusieurs générations façonnées par la disponibilité d’une automobile omniprésente dans leur vie quotidienne, une nouvelle crise – liée cette fois à l’approvisionnement pétrolier – pourrait entraîner des lendemains douloureux en remettant en cause nos modes de vie et l’organisation de nos territoires, trop exclusivement dépendants de l’automobile.
Comment pourraient s’adapter nos sociétés et nos territoires à une énergie rare et coûteuse, conduisant à d’autres formes de mobilité, de localisation territoriale et d’accessibilité aux services de la vie quotidienne ?
Après le rappel de la place de l’automobile dans l’organisation des territoires et du mode de vie occidental, cette note d’alerte analyse les effets possibles d’une nouvelle crise pétrolière pouvant survenir dans quelques années et conduire à un renchérissement important et brutal du prix des carburants : quelles seraient, dans cette situation, les marges d’adaptation possibles des différents acteurs – ménages, entreprises, collectivités – pour inventer de nouvelles formes de mobilité et d’accessibilité adaptées à leurs territoires ?
