Depuis quelques années maintenant, l’Internet des objets (également appelé M2M, machine to machine) fait couler beaucoup d’encre mais peine à s’installer au quotidien. On observe un développement important de la domotique [1] dans certains pays comme le Japon, où quelques modèles de maisons intelligentes ont vu le jour, mais le coût de ce type d’installation demeure élevé. Toutefois, l’Internet des objets concerne également des interactions simples entre un objet et un terminal (fixe ou mobile) : la plante verte signalerait que sa réserve d’eau est vide, un panneau d’affichage publicitaire indique qu’il est bloqué, un container à ordures qu’il est plein, etc. Cet Internet des objets pourrait se développer rapidement dans les années à venir.
Bien qu’il n’existe pas de définition standardisée, on peut définir l’Internet des objets comme une extension d’Internet à des choses et à des lieux du monde physique en y associant des étiquettes munies de codes qui peuvent être lus par des dispositifs mobiles sans fil.
Concrètement, cela se traduit par la mise en place, par exemple, de boîtiers électriques intelligents capables d’optimiser la consommation énergétique [2] : ERDF a ainsi créé le compteur connecté Linky, qui permet de gérer les interventions à distance (relevé de compteur, mise en service, facturation sur la base des consommations réelles, etc.). D’ici 2020, tous ses clients devraient en être équipés [3].
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