Revue

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Les villes intelligentes, relais de croissance des entreprises ?

Jusqu’à maintenant, les TIC (technologies de l’information et de la communication) se sont limitées à accompagner et à démultiplier l’efficacité et la productivité de services et d’organisations existantes, sans remettre en cause leur fonctionnement.

Mais on pense maintenant qu’elles vont constituer des vecteurs essentiels pour le développement de services et l’organisation d’activités urbaines moins énergivores (téléactivités, télétravail…). On attend aussi (surtout ?) des solutions innovantes qui combinent les technologies avec de nouveaux concepts de services (mise en œuvre, exploitation, modèles économiques, ingénierie, logistique) et d’autres activités non technologiques (modes d’information, aspects réglementaires, gouvernance, freins, effets escomptés sur les comportements…).

Ces apports des TIC à la production de la ville et des services urbains représentent un marché dont l’ampleur n’a pas échappé à l’attention des professionnels.

Selon une récente analyse publiée par le cabinet Frost & Sullivan [1], les villes connectées vont représenter un marché de 1 500 milliards de dollars US d’ici 2020 et de 3 300 milliards de dollars US en 2025.

En effet, aujourd’hui, les villes, qui hébergent déjà plus de la moitié de la population mondiale (et, selon les prévisions, 70 % en 2050) consomment de grandes quantités de matières, de produits alimenta...