André Lebeau a souhaité ouvrir la réflexion sur les conditions de survie de l’humanité dans la mesure où celle-ci est confrontée à des « horizons terrestres » finis et où son mode de vie actuel n’est pas durable. Il aborde le problème d’un point de vue éthique et choisit d’en donner une représentation
globale, sans tenir compte des échéances auxquelles les contraintes de la pérennité s’imposeront aux hommes, convaincu que ces contraintes apparaissent plus simplement et plus clairement lorsqu’on les
considère à un horizon lointain. Le problème se pose donc en ces termes : « Quels caractères devrait posséder une société pérenne ? »