Cela fait maintenant plus d’un an que cet ouvrage de Jean Louis Beffa est en librairie. Sans entrer dans le détail, résumons : Jean-Louis Beffa passe en revue tous les continents avec un regard « westphalien » : les États-nations, les puissances, les zones d’influence telles que peut les apprécier un des caciques du CAC40 ayant longtemps dirigé, avec succès, une des dernières multinationales françaises (Saint-Gobain). Il tient un discours tel que l’on peut sans doute en entendre à Davos.
Sa conclusion principale, après analyse des rapports de force et d’influence, avec leurs différentes composantes, économiques, politiques, ressources naturelles…, est qu’il y a dans le monde deux puissances dominantes, les États-Unis et la Chine, qui ne sont pas destinées à s’affronter mais, au contraire, à se partager pacifiquement le monde, voire à coopérer. La montée de l’islamisme lui semble négligeable, l’Europe incapable de se structurer, la Russie n’arrivant pas à produire autre chose que des matières premières, l’Inde trop occupée à ses problèmes internes pour acquérir une influence internationale et l’Amérique du Sud impuissante.
Il est évidemment très intéressant de connaître la façon de ...