La ville vit au rythme de ses habitants, de leurs activités, des déplacements qu’ils réalisent. Il existe donc bien des « temps des villes », comme le titre ce rapport, des pulsations qui modèlent nos cités, au-delà de leur morphologie. Les évolutions sociales (multiplication et individualisation des rythmes de vie) ont provoqué d’importantes transformations des « formes temporelles » de la ville. La société postindustrielle ne bat plus à un rythme régulier et le « métro-boulot-dodo » qui conduisait à une synchronie des déplacements a perdu de sa force. Ce constat appelle un renouveau des politiques de services urbains (services à la personne, plages horaires d’ouverture, services à la mobi...