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Le Pire n’est pas certain. Essai sur l’aveuglement catastrophiste

Analyse de livre

Dans Le Pire n’est pas certain, la philosophe Catherine Larrère et l’ingénieur agronome Raphaël Larrère proposent une réponse argumentée au discours ambiant et désormais structurant de l’effondrement. Il ne s’agit pas pour les auteurs de nier le constat et le moment inquiétant dans lequel nous sommes en 2020, si l’on considère les questions écologiques (climat et biodiversité au premier rang) ; il ne s’agit pas non plus, à proprement parler, d’une vision alternative, d’un chemin qu’il conviendrait de suivre ; mais il s’agit surtout de contester le déterminisme dans lequel les « collapsologues » nous enferment à travers leur lecture et de rouvrir le champ des possibles.

LARRÈRE Catherine, LARRÈRE Raphaël, « Le Pire n’est pas certain. Essai sur l’aveuglement catastrophiste », Premier Parallèle, septembre 2020, 208 p.

Et pour cela, leur mise en miroir du déterminisme technologique, servi par les « technoptimistes » ou technophiles inconditionnels (« nous nous en sommes toujours tirés, on trouvera bien une solution »), et des collapsologues (« tout est perdu, il ne faut pas se faire d’illusions sur notre capacité à changer les choses, simplement se préparer à l’effondrement ») est intéressante. Car au fond, que nous disent ces deux discours a priori diamétralemen...

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